Découvrez le biohacking et ce que cette science à apporter dans l’évolution de la technologie biologique.
En informatique les hackers sont connus pour être des pirates qui dévalisent digitalement les banques et contournent la sécurité pour intercepter les informations.
Dans la vrai vie, on est hacker dès qu’on commence à bidouiller un objet ou un code informatique. Le hacking n’est pas mauvais en soi tant qu’on ne fait du mal à personne.
Il permet de modifier un objet destiné à une utilisation précise pour lui ajouter plus de fonctionnalités.
Par exemple les personnes qui se servent des couteaux de cuisine pour jouer au samouraïe… c’est une forme basique du hacking.
Cette logique de hacking s’applique dans tous les domaines y compris la biologie ( ce qui nous intéresse dans cet article ). Celà va donner naissance à un mouvement populaire appelé le biohacking.
Dans cet article nous allons parler du hacking appliqué à la biologie. Le biohacking .
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Le biohacking c’est quoi ? 3 choses à connaître sur ce type de hacking
Le biohacking peut être définit de plusieurs manières. C’est une combinaison de mots Bio qui signifie biologie et hacking.
Le hacking est l’ensemble des activités qui consistent à étudier un système dans les moindres détails afin de l’utiliser pour des tâches voulues.
Pour résumer le biohacking est l’art de détourner un système biologique pour atteindre ses objectifs. Le hacking en soit n’est pas mauvais mais détourner un système à des fins illégaux c’est un péché.
L’autre définition du biohacking c’est l’ensemble de méthodes de développement personnel. Une manière de penser qui consiste à hacker sa propre biologie ou son corps pour atteindre un objectif de bien être ou de productivité.
Le bio hacking est aussi appelé la génétique open source, les hackeurs peuvent bidouiller les codes génétiques pour en produire d’autres. Mais attention : cette pratique est à faire avec prudence pour des raisons éthiques.
Comme le mouvement qui supporte les logiciels open source, la FSF ( free software foundation ), le mouvement qui défend et supporte le bio hacking est DIYbio.org ( do – it – yourself biologie ).
Les biohackers – qui sont ils ?
La biologie étant un domaine très vaste, il existe divers types de biohacker. Je me suis donné la liberté de nommer ces catégories pour une meilleur explication.
Les bidouilleurs d’ADN : ils se spécialisent dans la manipulation de molécules et d’ADN.
Les hackers du cerveau : bidouillent et créer les pratiques ou les produits naturels pour améliorer le fonctionnement du cerveau. Par exemple renforcer la concentration, augmenter la capacité de mémorisation ou améliorer l’intelligence.
Les pros de l’alimentation : ce groupe de biohacker trouve par les aliments naturels, le moyen d’améliorer leur bien-être. On n’est pas sans savoir que certains aliments réduisent le stress, d’autres nous rendent paresseux ou plus productif.
Le bio-self-hacker : on est tous différent les uns des autres. Ce qui améliore le bien-être de l’un peut produire l’effet opposé à un autre individu. Le bio self hacker comme le terme indique est celui dont le sujet de laboratoire n’est autre que soi-même.
Les généraux : si certains bio hackers se spécialisent dans un domaine précis de la biologie, il existe d’autres qui parcourent une partie ou tous les domaines. Après tout, le but n’est pas dans faire un métier mais plutôt d’y prendre plaisir.
Les types de biohackers cités plus haut ne couvrent pas toutes les catégories qui existent dans le monde. La biologie étant un vaste domaine il faut compter autant de catégorie de bio hacker que de spécialisation en biologie.
Exemple de biohacker
Meredith Patterson :
Meredith L. Patterson est une chercheuse scientifique et écrivaine passionnées de la technologie. Elle s’est faite remarquer par ses recherches qui ont abouti à la création d’une bactéries génétiquement modifiées.
Cette bactérie a la particularité de devenir fluorescente lorsqu’on le met dans un produit laitier contenant de la mélanine.
Ce produit chimique se trouve généralement dans les laits frelatés qui sont l’origine de l’empoisonnement et la mort de milliers de nourrissons chinois en 2008.
Cette bactérie permet donc de mettre en évidence les laits empoisonnés à la mélanine.
Meredith a réalisé d’autres exploit dans les autres domaines scientifiques notamment en informatique. Je vous invite à découvrir les détails dans Wikipedia.
Le biohacking permet aux biologistes de faire des économies en créant et fabriquant les appareils de laboratoire soi – même avec des matériaux faciles à trouver et moins cher. Voici une image qui illustre les prix de chaque matériel d’un laboratoire standard du débutant à l’expert.
il développe l’esprit de créativité et de curiosité. De toute façon en hacking il n’est jamais question de pourquoi, mais du comment. Le but n’est pas forcément d’apporter quelques choses au monde, mais plutôt à soi.
On peut se servir du hacking biologique pour mieux comprendre notre corps et l’influence des choses qui nous entourent. Cette connaissance biologique de soi est très utile pour avoir le contrôle sur notre santé.
Le biohacking permet de participer aux recherches scientifique. Le monde de la recherche est de plus en plus fermé au public au profit des entreprises et des élites. Le biohacking est un moyen pour toute personne curieuse et organisée de se lancer dans la recherche. Attention, il faut être bien équipé pour votre sécurité et celle de votre entourage.
La biologie est maintenant accessible à tout le monde . On peut construire ses propres outils à moindre coût et apprendre sur les choses qui nous entourent.
Maintenant qu’on a une idée de ce qu’est le hacking dans la biologie, la question qui se pose est comment s’y prendre pour débuter.
Biohacking – Comment se lancer ?
La manière la plus facile de commencer le biohacking est de commencer par soi-même. On n’a pas besoins de connaissances avancées en biologie ou médecine pour s’y lancer.
Je vais vous présenter les bases sur lequel on peut développer ses propres recherches et dont il est plus facile de trouver les ressources sur internet. Vous n’êtes pas obligé de tout faire, prenez juste ce qui vous semble plus confortable pour commencer.
1- Collecter les données de votre corps avec les outils adéquats :
Tout activité de recherche commence par la surveillance.
Dans cette section je parlerai des outils qui sont facile à acquérir. La balance pour se peser. Il est important de connaître l’évolution de son poids pour mieux étudier sa consommation.
Si vous décidez par exemple de ne manger que des légumes, vous aimeriez vérifier si les légumes vous aident réellement à perdre rapidement le poids.
Les applications mobiles pour tracker ce qu’on mange. En notant ce qu’on mange dans l’application, on peut calculer la quantité d’énergie et de calories consommées par jour puis contrôler au mieux notre alimentation.
En dernier les montres connectés avec capteurs.
Ces montres qui sont connus sous forme de montre fitness, wearOS ( montre android ) et applewatch ( montre ios ) sont des outils de suivie indispensables.
Elles permettent de mesurer efficacement vos dépenses énergétiques ainsi que votre fréquence cardiaque. Certains permettrons à l’aide des smartphones auxquelles ils sont connectés d’afficher les graphes des performances du mois ou de l’année pour étudier ses propres évolutions.
2- Bio hack de l’alimentation
L’une des voies du biohacking le plus simple et facile à aborder c’est la surveillance de sa nutrition.
Peut importe l’objectif , de la perte du poids à l’amélioration de sa santé, il est important de manger sainement. Voici quelques activités à suivre pour commencer :
Améliorer sa digestion naturellement
La digestion est une fonction importante de l’organisme qui doit être maintenue quotidiennement. Pour cela il est recommandé de consommer des aliments riches en enzymes digestifs, fibres et probiotiques ( bactéries facilitant la digestion ).
Les aliments recommandés sont en bref Les jus de Céleri, orange et carotte et les légumes comme l’ail , la cannelle et le gingembre.
Il existe plusieurs fruits et légumes qui remplissent correctement qu’on peut facilement trouver sur le web. Je vous invite à découvrir d’autres astuces .
Réduire ou mieux, renoncer aux sucres industriels
Les sucreries que nous consommons provoquent plus de dégâts que nous pouvons imaginer dans l’organisme.
Il est recommandé de les remplacer par du sucre naturel provenant des fruits ou par des infusions de thé ou de tisanes . D’après le site atkins.com les conséquences de la consommation de sucres sont comme suite :
Le sucre mène à l’instabilité du niveau de glucose dans le sang. Ce qui provoque des réactions comme l’addiction au sucre, la fatigue et les changements d’humeurs.
La faiblesse du système immunitaire est aussi l’œuvre du sucre.
Certaines bactéries dans notre estomac se développent principalement grâce aux sucres. Si on en consomme régulièrement le développement de ces bactéries vont aisément provoqué des maladies et des infections liées à l’estomac.
Une autre conséquence assez surprenante de la consommation du sucre est le vieillissement prématuré. Quand le sucre entre dans les vaisseaux sanguins un phénomène appelé glycation se produit. La glycation est une réaction chimique qui se produit lorsque le sucre se fixe aux protéines. Elle provoque ensuite la perte de l’élasticité de la peau ce qui accélère le vieillissement de la victime.
Le sucre augmente le risque d’obésité et des maladies comme le diabète, les maladies de cœur de la gencive et la carie dentaire. Bref le sucre industriel est mauvais pour la santé.
Faire tremper et germiner les graines et les légumes avant de les consommer:
On a l’habitude d’acheter des produits végétaux et de les consommer dès que l’occasion se présente.
Le problème est que les graines tel que les céréales et certains légumes contiennent des nutriments difficiles à digérer à l’état naturel. Parfois ces agents peuvent être dangereux en long terme pour le corps humain.
Les vitamines et certains nutriments comme le calcium le zinc et le fer dans ces produits végétaux ont une biodisponibilité très réduite à cause de la présence de l’acide phytique.
La meilleure façon d’augmenter la biodisponibilité de ces nutriments est de faire germiner ces produits. Le processus de germination détruit et transforme l’acide phytique en vitamine et nutriment en complément de l’existant à l’état naturel.
On évitera dans ce billet d’entrer dans les détails pour ne pas être hors-sujet. Découvrir par soi-même comment faire germer efficacement les graines pour les consommer fait partie du biohacking.
Attention : toutes les graines germées ne sont pas bonne a consommé. C’est par exemple le cas du haricot qui deviens trop riche et devient un poison dangereux même pour les animaux. Avant de consommer toute graine germée je vous invite vivement à s’informer ou demander conseil.
Pour débuter, voir les sources et les ressources à la fin de l’article après la conclusion.
Conclusion
Le biohacking n’est pas une révolution ou une mode. Dans les pays africains comme partout ailleurs on connait tous une maman ou un proche qui fait des mélanges pour résoudre un problème biologique récurrent.
Le biohacking est un mouvement qui rassemble ces acteurs pour faciliter l’échange de connaissances.
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